Nathalie Crom
« Je crois que nous sommes, dans l'âme, des animaux lecteurs et que l'art de lire, au sens le plus large, définit notre espèce », écrit Alberto Manguel, dans son Nouvel Eloge de la folie (éd. Actes Sud). La belle affirmation de l'écrivain argentin ne constitue-t-elle pas pourtant une profession de foi obsolète ? L'être humain ne serait-il pas aujourd'hui en train de muer, de muter, de s'extraire de sa peau d'« animal lecteur » pour en revêtir une nouvelle, incertaine encore ? C'est en tout cas le diagnostic que dressent les observateurs les plus inquiets – ou les plus perspicaces... – face à ce qu'il est devenu commun d'appeler la « crise de la lecture ». Certaines analyses allant jusqu'à conclure que nous assistons aujourd'hui à une authentique révolution anthropologique : la fin de la relation privilégiée que l'espèce humaine entretient depuis des millénaires avec l'écrit.
Il y a quelques années, lors d'un colloque sur l'avenir du livre, organisé à Sciences-Po, l'historien et éditeur Pierre Nora évoquait ainsi une « rupture civilisationnelle » en cours : « Auparavant, la lecture était considérée tout à la fois comme le moyen d'apprentissage naturel de la langue et comme indispensable à l'apprentissage de la vie. Désormais, on évolue vers autre chose. » Cette opinion trouvant un écho direct notamment dans les travaux du chercheur italien Armando Petrucci qui, dès le milieu des années 1990, dans Histoire de la lecture dans le monde occidental (1) , constatait une perte radicale d'influence du livre et de l'écrit auprès des jeunes générations, pointant la remise en cause, dans les sociétés occidentales, de la lecture comme « meilleur véhicule de diffusion des valeurs et des idéologies ».
Lorsqu'on évoque la crise de la lecture, pour tenter d'en penser les causes et les conséquences, « il convient avant tout de définir ce qu'est la lecture, ce qu'on entend par ce mot polysémique qui n'a pas le même sens pour tout le monde », estime le sociologue Olivier Donnat, chargé d'analyser les enquêtes régulièrement menées sur les pratiques culturelles des Français (2). Il poursuit : « Souvent, on parle de crise de la lecture pour évoquer en réalité la crise du livre. Mais ce n'est pas du tout la même chose. Le livre n'est clairement plus, aujourd'hui, le support privilégié et prédominant de la lecture. De plus en plus, nos actes de lecture se situent hors de lui – au profit, notamment, des différents écrans qui nous entourent au quotidien. Mais il est fréquent aussi que, prononçant le mot “lecture”, on parle en réalité du rapport de l'homme d'aujourd'hui à la littérature, relation qui serait en train de se transformer, voire de se déliter. Le fait est que la lecture de romans et d'œuvres littéraires n'est qu'une petite partie des actes de lecture de livres. »
Autre enseignement des enquêtes quantitatives : cette érosion est chronologiquement bien antérieure à l'irruption du numérique (Internet, livre dématérialisé, etc.), généralement, et trop hâtivement, montrée du doigt. « Dès les années 1980, le déclin de la lecture de livres est plus qu'amorcé, souligne Olivier Donnat. Ce qui indique que les racines du phénomène remontent à des transformations plus anciennes de la société et des modes de vie. » Sur le banc des accusés de la désaffection pour le livre et la lecture, on avait pourtant coutume de faire s'asseoir l'image en général, la télévision en particulier, et plus récemment les nouvelles technologies surgies dans les années 1980-1990. Si l'on creuse davantage, c'est plus essentiellement à notre rapport au temps que pourrait être lié le désintérêt actuel pour la lecture. Les ennemis de cette dernière ? « La difficulté de se procurer, dans notre société, les biens qui [lui] sont indispensables : le silence, la solitude, et même l'ennui », expliquait l'historienne et écrivain Mona Ozouf dans La Cause des livres (éd. Gallimard).
Un diagnostic que dresse aussi la philosophe Myriam Revault d'Allonnes : « Lorsqu'on se met à lire, on se débranche du monde extérieur. Or, l'homme contemporain n'aime pas se sentir ainsi déconnecté. J'entends déplorer fréquemment que les élèves ne lisent plus. Ou, plus souvent encore, qu'ils ne savent plus lire un livre du début à la fin, et se satisfont de fragments. Mais la lecture fragmentée n'est pas liée simplement à l'existence autour de nous des écrans qui nous sollicitent en permanence. Elle s'explique plus profondément par le rapport qu'entretient l'individu contemporain avec le temps – ce qu'on appelle le “présentisme”, à savoir la prégnance de l'instant, de l'immédiateté, l'appréhension du temps comme une succession de moments au détriment de la prise en compte de la durée, de l'existence du passé et de l'avenir. Cette incapacité à envisager la longue durée affecte fatalement la pratique de la lecture, qui est à la fois de l'ordre de la mémoire et du projet. » Ce que confirme Olivier Donnat : « La lecture dite “sérieuse” est porteuse de contraintes qui rentrent difficilement dans nos modes de fonctionnement actuels : tout ce qui relève du temps long a du mal à s'insérer dans le temps saccadé, fragmenté qui est le nôtre. »
Le canon des classiques est délaissé
On ne lit donc plus de la même façon. Et on ne lit plus les mêmes livres : le canon des classiques est délaissé. Envolée l'obligation dans laquelle chacun se sentait naguère de s'être immergé dans Homère, Montaigne, Goethe, Flaubert, Proust ou Claude Simon. « La perte de contact avec les grandes œuvres de l'histoire littéraire est du même ordre que la perte d'un certain type de relation au passé. La modernité se caractérise par une crise générale de l'autorité, notamment l'autorité du passé. Vue sous cet angle, la désaffection pour la littérature est un avatar de la modernité », analyse Myriam Revault d'Allonnes. Voici venu le temps du relativisme esthétique et intellectuel, de l'individualisation des pratiques culturelles, phénomènes dont le mot d'ordre récapitulatif pourrait être : je lis ce que je veux, grandes œuvres littéraires, bandes dessinées, polars, romans sentimentaux, puisque tout se vaut, si j'en décide ainsi. « Le fait est qu'il n'y a plus de vérité avec un V majuscule, note Michel Melot. Et que nul ne sait comment l'autorité va se rétablir. Auparavant, les écrivains étaient respectés comme des notables et des figures morales. Aujourd'hui, alors qu'Internet permet à chacun d'être auteur, la notion a perdu de son prestige. Chacun est sa propre autorité. »
Mais convient-il pour autant de céder à la tentation de la déploration ? « A la fin du XIXe siècle, quand l'essor de la presse papier a permis de soulager le livre, qui ne pouvait plus contenir tout ce qui s'écrivait et n'était pas assez rapide pour tenir compte de l'actualisation des connaissances, déjà on a crié à la crise de la lecture. Alors attendons de voir », propose Michel Melot. Il est possible que les questions que nous nous posons sur les modalités nouvelles de la lecture – sur écran et non plus sur papier, fragmentée et non plus intégrale, utilitariste et non plus gratuite... – et leurs conséquences sur l'homme semblent, dans vingt ou trente ans, parfaitement incongrues à la génération née à l'aube du XXIe siècle. « Peut-être convient-il d'admettre qu'on lit aujourd'hui autrement, sans vouloir à tout prix décréter que c'est mieux ou moins bien », estime Myriam Revault d'Allonnes. Pour montrer que la pratique de la lecture a connu, au fil des siècles, des modifications très concrètes, Alberto Manguel cite ce moment des Confessions où saint Augustin raconte une visite au pieux et érudit Ambroise de Milan : « Quand il lisait, ses yeux parcouraient la page et son cœur examinait la signification, mais sa voix restait muette et sa langue immobile. [...] souvent, lorsque nous venions lui rendre visite, nous le trouvions occupé à lire ainsi en silence, car il ne lisait jamais à haute voix. » Si Augustin insiste sur la lecture silencieuse d'Ambroise, c'est que, en ce IVe siècle, elle est une pratique rare et insolite : « La lecture à haute voix n'était pas seulement considérée comme normale, précise Manguel, on la considérait même comme indispensable à la pleine compréhension » du texte lu. Difficile de dire aujourd'hui comment on lira demain. Avec quelles conséquences sur la relation que l'homme entretient avec l'écrit. « Nous serons, c'est certain, des lecteurs différents, estime Michel Melot. Mais, après tout, un pianiste et un violoniste n'ont pas le même cerveau – ils n'en sont pas moins tous deux des musiciens... ».
(1) Histoire de la lecture dans le monde occidental, dirigé par Guglielmo Cavallo et Roger Chartier, éd. Points Histoire (2001).« Je crois que nous sommes, dans l'âme, des animaux lecteurs et que l'art de lire, au sens le plus large, définit notre espèce », écrit Alberto Manguel, dans son Nouvel Eloge de la folie (éd. Actes Sud). La belle affirmation de l'écrivain argentin ne constitue-t-elle pas pourtant une profession de foi obsolète ? L'être humain ne serait-il pas aujourd'hui en train de muer, de muter, de s'extraire de sa peau d'« animal lecteur » pour en revêtir une nouvelle, incertaine encore ? C'est en tout cas le diagnostic que dressent les observateurs les plus inquiets – ou les plus perspicaces... – face à ce qu'il est devenu commun d'appeler la « crise de la lecture ». Certaines analyses allant jusqu'à conclure que nous assistons aujourd'hui à une authentique révolution anthropologique : la fin de la relation privilégiée que l'espèce humaine entretient depuis des millénaires avec l'écrit.
Il y a quelques années, lors d'un colloque sur l'avenir du livre, organisé à Sciences-Po, l'historien et éditeur Pierre Nora évoquait ainsi une « rupture civilisationnelle » en cours : « Auparavant, la lecture était considérée tout à la fois comme le moyen d'apprentissage naturel de la langue et comme indispensable à l'apprentissage de la vie. Désormais, on évolue vers autre chose. » Cette opinion trouvant un écho direct notamment dans les travaux du chercheur italien Armando Petrucci qui, dès le milieu des années 1990, dans Histoire de la lecture dans le monde occidental (1) , constatait une perte radicale d'influence du livre et de l'écrit auprès des jeunes générations, pointant la remise en cause, dans les sociétés occidentales, de la lecture comme « meilleur véhicule de diffusion des valeurs et des idéologies ».
Lorsqu'on évoque la crise de la lecture, pour tenter d'en penser les causes et les conséquences, « il convient avant tout de définir ce qu'est la lecture, ce qu'on entend par ce mot polysémique qui n'a pas le même sens pour tout le monde », estime le sociologue Olivier Donnat, chargé d'analyser les enquêtes régulièrement menées sur les pratiques culturelles des Français (2). Il poursuit : « Souvent, on parle de crise de la lecture pour évoquer en réalité la crise du livre. Mais ce n'est pas du tout la même chose. Le livre n'est clairement plus, aujourd'hui, le support privilégié et prédominant de la lecture. De plus en plus, nos actes de lecture se situent hors de lui – au profit, notamment, des différents écrans qui nous entourent au quotidien. Mais il est fréquent aussi que, prononçant le mot “lecture”, on parle en réalité du rapport de l'homme d'aujourd'hui à la littérature, relation qui serait en train de se transformer, voire de se déliter. Le fait est que la lecture de romans et d'œuvres littéraires n'est qu'une petite partie des actes de lecture de livres. »
« Nous sommes dans un moment de
mutation, c'est certain. Mais comment peut-on parler de crise de la
lecture, voire de rupture avec la civilisation de l'écrit, alors qu'on
n'a jamais autant lu ?, interroge Michel Melot, ancien président du Conseil supérieur des bibliothèques. Plus
que jamais auparavant, l'écrit est partout dans nos vies, sur nos
écrans, dans nos boîtes mail, sur les murs de nos villes... L'alphabet
se décline sur les touches de nos ordinateurs, à tel point que nombre
d'enfants d'aujourd'hui savent lire avant d'entrer au cours
préparatoire ! Non, ce qui est en crise, c'est la librairie. Parce que,
de plus en plus, on consulte, on imprime chez soi. »
De fait, les enquêtes quantitatives menées depuis quarante ans montrent qu'incontestablement, en France comme dans tous les pays occidentaux, on lit moins de livres qu'avant. Marqueur fondamental de cette évolution : la proportion de forts lecteurs (définis comme lisant plus de vingt livres par an) ne cesse de baisser : ils étaient 28 % des Français de plus de 15 ans en 1973, 24 % en 1988, 16 % en 2008, date de la dernière enquête. « Le phénomène d'érosion est plus important chez les hommes que chez les femmes. Le public qui lit a tendance à vieillir et à se féminiser », ajoute Olivier Donnat.
Nombre de livres lus selon le sexe sur 100 personnes de chaque groupeDe fait, les enquêtes quantitatives menées depuis quarante ans montrent qu'incontestablement, en France comme dans tous les pays occidentaux, on lit moins de livres qu'avant. Marqueur fondamental de cette évolution : la proportion de forts lecteurs (définis comme lisant plus de vingt livres par an) ne cesse de baisser : ils étaient 28 % des Français de plus de 15 ans en 1973, 24 % en 1988, 16 % en 2008, date de la dernière enquête. « Le phénomène d'érosion est plus important chez les hommes que chez les femmes. Le public qui lit a tendance à vieillir et à se féminiser », ajoute Olivier Donnat.
Autre enseignement des enquêtes quantitatives : cette érosion est chronologiquement bien antérieure à l'irruption du numérique (Internet, livre dématérialisé, etc.), généralement, et trop hâtivement, montrée du doigt. « Dès les années 1980, le déclin de la lecture de livres est plus qu'amorcé, souligne Olivier Donnat. Ce qui indique que les racines du phénomène remontent à des transformations plus anciennes de la société et des modes de vie. » Sur le banc des accusés de la désaffection pour le livre et la lecture, on avait pourtant coutume de faire s'asseoir l'image en général, la télévision en particulier, et plus récemment les nouvelles technologies surgies dans les années 1980-1990. Si l'on creuse davantage, c'est plus essentiellement à notre rapport au temps que pourrait être lié le désintérêt actuel pour la lecture. Les ennemis de cette dernière ? « La difficulté de se procurer, dans notre société, les biens qui [lui] sont indispensables : le silence, la solitude, et même l'ennui », expliquait l'historienne et écrivain Mona Ozouf dans La Cause des livres (éd. Gallimard).
Un diagnostic que dresse aussi la philosophe Myriam Revault d'Allonnes : « Lorsqu'on se met à lire, on se débranche du monde extérieur. Or, l'homme contemporain n'aime pas se sentir ainsi déconnecté. J'entends déplorer fréquemment que les élèves ne lisent plus. Ou, plus souvent encore, qu'ils ne savent plus lire un livre du début à la fin, et se satisfont de fragments. Mais la lecture fragmentée n'est pas liée simplement à l'existence autour de nous des écrans qui nous sollicitent en permanence. Elle s'explique plus profondément par le rapport qu'entretient l'individu contemporain avec le temps – ce qu'on appelle le “présentisme”, à savoir la prégnance de l'instant, de l'immédiateté, l'appréhension du temps comme une succession de moments au détriment de la prise en compte de la durée, de l'existence du passé et de l'avenir. Cette incapacité à envisager la longue durée affecte fatalement la pratique de la lecture, qui est à la fois de l'ordre de la mémoire et du projet. » Ce que confirme Olivier Donnat : « La lecture dite “sérieuse” est porteuse de contraintes qui rentrent difficilement dans nos modes de fonctionnement actuels : tout ce qui relève du temps long a du mal à s'insérer dans le temps saccadé, fragmenté qui est le nôtre. »
Le canon des classiques est délaissé
On ne lit donc plus de la même façon. Et on ne lit plus les mêmes livres : le canon des classiques est délaissé. Envolée l'obligation dans laquelle chacun se sentait naguère de s'être immergé dans Homère, Montaigne, Goethe, Flaubert, Proust ou Claude Simon. « La perte de contact avec les grandes œuvres de l'histoire littéraire est du même ordre que la perte d'un certain type de relation au passé. La modernité se caractérise par une crise générale de l'autorité, notamment l'autorité du passé. Vue sous cet angle, la désaffection pour la littérature est un avatar de la modernité », analyse Myriam Revault d'Allonnes. Voici venu le temps du relativisme esthétique et intellectuel, de l'individualisation des pratiques culturelles, phénomènes dont le mot d'ordre récapitulatif pourrait être : je lis ce que je veux, grandes œuvres littéraires, bandes dessinées, polars, romans sentimentaux, puisque tout se vaut, si j'en décide ainsi. « Le fait est qu'il n'y a plus de vérité avec un V majuscule, note Michel Melot. Et que nul ne sait comment l'autorité va se rétablir. Auparavant, les écrivains étaient respectés comme des notables et des figures morales. Aujourd'hui, alors qu'Internet permet à chacun d'être auteur, la notion a perdu de son prestige. Chacun est sa propre autorité. »
Mais convient-il pour autant de céder à la tentation de la déploration ? « A la fin du XIXe siècle, quand l'essor de la presse papier a permis de soulager le livre, qui ne pouvait plus contenir tout ce qui s'écrivait et n'était pas assez rapide pour tenir compte de l'actualisation des connaissances, déjà on a crié à la crise de la lecture. Alors attendons de voir », propose Michel Melot. Il est possible que les questions que nous nous posons sur les modalités nouvelles de la lecture – sur écran et non plus sur papier, fragmentée et non plus intégrale, utilitariste et non plus gratuite... – et leurs conséquences sur l'homme semblent, dans vingt ou trente ans, parfaitement incongrues à la génération née à l'aube du XXIe siècle. « Peut-être convient-il d'admettre qu'on lit aujourd'hui autrement, sans vouloir à tout prix décréter que c'est mieux ou moins bien », estime Myriam Revault d'Allonnes. Pour montrer que la pratique de la lecture a connu, au fil des siècles, des modifications très concrètes, Alberto Manguel cite ce moment des Confessions où saint Augustin raconte une visite au pieux et érudit Ambroise de Milan : « Quand il lisait, ses yeux parcouraient la page et son cœur examinait la signification, mais sa voix restait muette et sa langue immobile. [...] souvent, lorsque nous venions lui rendre visite, nous le trouvions occupé à lire ainsi en silence, car il ne lisait jamais à haute voix. » Si Augustin insiste sur la lecture silencieuse d'Ambroise, c'est que, en ce IVe siècle, elle est une pratique rare et insolite : « La lecture à haute voix n'était pas seulement considérée comme normale, précise Manguel, on la considérait même comme indispensable à la pleine compréhension » du texte lu. Difficile de dire aujourd'hui comment on lira demain. Avec quelles conséquences sur la relation que l'homme entretient avec l'écrit. « Nous serons, c'est certain, des lecteurs différents, estime Michel Melot. Mais, après tout, un pianiste et un violoniste n'ont pas le même cerveau – ils n'en sont pas moins tous deux des musiciens... ».
(2) Les enquêtes sur les pratiques culturelles des Français ont eu lieu en 1973, 1981, 1988, 1997 et 2008.
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