Catherine Dubouloz
Les jeunes Suisses sont de plus en plus nombreux à se former. Ces dix dernières années, le nombre de diplômes du degré secondaire 2, celui qui suit directement l’école obligatoire, a augmenté de plus de 20%. Mais contrairement à d’autres pays, comme la France, qui misent largement sur le baccalauréat, les Suisses continuent à massivement privilégier la formation professionnelle au détriment de la formation gymnasiale. En 2015, 63,3% des diplômes décernés (69 650 titres) étaient des certificats fédéraux de capacité (CFC) ou des attestations fédérales, constate l’édition 2016 de l’étude sur les examens finaux, publiée jeudi dernier par l’Office fédéral de la statistique (OFS).
Ce sont majoritairement des hommes (54%) qui obtiennent un CFC. Les domaines plébiscités? Le commerce et l’administration, la vente, ainsi que la construction et le génie civil. Le genre influence toujours fortement le choix des filières: les femmes restent majoritaires dans la santé et le travail social; les hommes dans la construction, la mécanique, l’électricité ou l’électronique.
En 2015, un peu plus de 40 000 maturités et certificats des écoles de culture générales ont été décernés, dont 18 602 maturités gymnasiales (16,9%). Le profil des diplômés de cette filière est plus féminin (56,4%) que celui de la filière professionnelle, avec une féminisation encore plus importante parmi les titulaires des maturités gymnasiales (57,3%) et des certificats des écoles de culture générale (76,8%).
Pour la maturité comme pour l’apprentissage, la différence entre les jeunes filles et les jeunes hommes se marque également dans le choix des options. Globalement, les plus fréquentées sont les langues modernes, l’économie et le droit, ainsi que la biologie et la chimie; les garçons sont les plus nombreux en «physique et application des mathématiques», ainsi qu’en économie et droit.
Les jeunes Suisses sont de plus en plus nombreux à se former. Ces dix dernières années, le nombre de diplômes du degré secondaire 2, celui qui suit directement l’école obligatoire, a augmenté de plus de 20%. Mais contrairement à d’autres pays, comme la France, qui misent largement sur le baccalauréat, les Suisses continuent à massivement privilégier la formation professionnelle au détriment de la formation gymnasiale. En 2015, 63,3% des diplômes décernés (69 650 titres) étaient des certificats fédéraux de capacité (CFC) ou des attestations fédérales, constate l’édition 2016 de l’étude sur les examens finaux, publiée jeudi dernier par l’Office fédéral de la statistique (OFS).
Le CFC toujours plébiscité
En Suisse, après leur scolarité obligatoire, deux jeunes sur trois suivent l’une des 250 formations professionnelles qui leur sont proposées. Dans 90% des cas, ces formations se font à la fois en entreprise et en école professionnelle, selon le traditionnel système dual de l’apprentissage. Seuls 10% des jeunes suivent une école professionnelle à plein-temps.Ce sont majoritairement des hommes (54%) qui obtiennent un CFC. Les domaines plébiscités? Le commerce et l’administration, la vente, ainsi que la construction et le génie civil. Le genre influence toujours fortement le choix des filières: les femmes restent majoritaires dans la santé et le travail social; les hommes dans la construction, la mécanique, l’électricité ou l’électronique.
Matus professionnelles en progression
Un peu plus d’un tiers des jeunes (36,7%) se lance dans une formation dite générale, celle qui mène vers la maturité gymnasiale ou professionnelle. Durant la décennie 2005-2015, ces dernières ont connu une importante progression, l’orientation commerciale étant la plus décernée, constate l’OFS.En 2015, un peu plus de 40 000 maturités et certificats des écoles de culture générales ont été décernés, dont 18 602 maturités gymnasiales (16,9%). Le profil des diplômés de cette filière est plus féminin (56,4%) que celui de la filière professionnelle, avec une féminisation encore plus importante parmi les titulaires des maturités gymnasiales (57,3%) et des certificats des écoles de culture générale (76,8%).
Pour la maturité comme pour l’apprentissage, la différence entre les jeunes filles et les jeunes hommes se marque également dans le choix des options. Globalement, les plus fréquentées sont les langues modernes, l’économie et le droit, ainsi que la biologie et la chimie; les garçons sont les plus nombreux en «physique et application des mathématiques», ainsi qu’en économie et droit.
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